Après les élections municipales et le remaniement au sein du gouvernement, faisons le point sur la place de l’ESS et de la vie associative dans ce dernier.
- Rappel de l’épisode précédent
- Benoit Hamon était ministre délégué à l’économie sociale et solidaire et à la consommation. Il a promu la loi ESS, qui était aux portes de son adoption définitive
- Valérie Fourneyron était ministre de la Jeunesse, des Sports, de l’Éducation populaire et de la Vie Associative. Elle a notamment travaillé à la Charte des engagements réciproques Etat-collectivités territoriales-associations
- François Lamy était ministre de la ville, il a mené la réforme de la politique de la ville jusqu’à la promulgation de la loi en février.
- Aujourd’hui :
- Benoit Hamon passant ministre de l’Education Nationale, l’ ESS a été sauvée mais déclassée, passant d’un ministère délégué à un [secrétariat d’Etat : commerce, artisanat, consommation et ESS, détenu par Valérie Fourneyron.
L’examen de la loi ESS est toujours prévu pour les[ 13, 14 et 15 mai à l’Assemblée Nationale. Plusieurs commissions parlementaires se sont saisies du texte pour rendre un avis. Voir ICI un résumé des avis exprimés.
- La vie associative et l’éducation populaire ont, quant à elles, disparu des titulatures ministérielles, à l’heure où l’engagement associatif est devenu grande cause nationale.
Elles sont néanmoins intégrées dans les attributions de Najat Vallaud-Belkacem , politique du Gouvernement relative aux actions en faveur de la jeunesse, au développement de la vie associative, au développement de l’éducation populaire (extrait du décret d’attribution).
– La politique de la ville passe donc sous l’autorité de Mme Vallaud-Belkacem, qui s’inscrit dans la continuité de son prédécesseur : la liste des 1.300 quartiers prioritaires est prévue fin mai et elle envisage un passage au subventionnement pluri-annuel pour les associations agissant dans ces quartiers (voir ICI).