L’INSEE publie une étude sur les quatres familles historiques de l’ESS.
En effet, l’INSEE indique clairement que son périmètre d’étude est constitué des coopératives, mutuelles, associations et fondations employeuses . Elle ne prend donc pas en compte le périmètre institué par la loi ESS qui inclue désormais les sociétés commerciales adhérentes aux principes de l’ESS. Cette "labellisation ESS" est, en effet, en attente d’un décret précisant ses critères et modes d’attribution.
Pour une dernière fois, semble-t-il, nous pouvons donc mettre à jour nos chiffres sur le poids de l’économie sociale en France :
- 10 % de l’effectif salarié Français (2,3 millions de salarié(e)s)
- 8% de la masse salariale (60 milliards d’euros)
- 5% de l’économie en matière de valeur ajoutée (90 milliards d’euros). En notant bien que ce chiffre ne prend pas en compte le bénévolat. Le secteur associatif est le plus gros employeur de l’économie sociale avec 1,8 millions de salarié(e)s . Selon l’INSEE, l’effectif salarié associatif a mieux résisté à la crise que celui de l’ensemble de l’économie.
Enfin, comme l’indique la carte ci-contre, la répartition territoriale des emplois de l’économie sociale reste trés hétérogéne, la région Nord-Pas de Calais restant autour de 11%.
[Cliquez ICI pour accéder à l’étude et ICI pour une lecture synthétique par le site Localtis.